La France modifie les règles de l’AOC
La France modifie les règles de l’AOC pour autoriser les raisins pouvant résister au changement climatique
La France modifie les règles de l’AOC pour autoriser les raisins pouvant résister au changement climatique
Une troisième catégorie de raisins est en cours de création pour permettre aux producteurs de développer des fruits plus chaleureux.
La France est extrêmement stricte en ce qui concerne les cépages qu’elle permet aux vignobles de cultiver dans ses régions viticoles: il y a des raisons pour lesquelles les vins de Bordeaux sont produits d’une manière et les vins de Bourgogne d’une autre qui vont au-delà de la tradition et, au lieu de cela, sont inscrits dans les centaines de différents ensembles d’Appellation Règlement d’Origine Controlee (of AOC). Dans cet esprit, il est extrêmement révélateur – et même un peu effrayant – que la France aurait apporté un changement significatif à ses règles AOC spécifiquement pour faire face à la menace du changement climatique.
Selon The Drinks Business, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) – l’organisation qui gère toutes les appellations d’origine protégées du pays (qui comprend les AOC) – a approuvé une troisième catégorie de cépages qui seront autorisé par les règles AOC. Actuellement, les AOC sont autorisés pour les cultivars principaux et accessoires, pour qui aime le vin mais l’INAO ajoute apparemment une nouvelle catégorie « cépages pour l’adaptation au climat et à l’environnement » qui permettra aux régions de mener leurs propres recherches et développements sur les cépages qui peuvent potentiellement repousser les effets de la mondialisation. le réchauffement en étant résistant aux maladies ou en étant généralement plus viable dans des conditions changeantes. « Le changement est alimenté par notre volonté de prendre en compte les enjeux environnementaux défendus par la société et de s’adapter au changement climatique », a déclaré le président de l’office des vins de l’INAO, Christian Paly.
Ces réglementations assouplies s’accompagneraient de nombreuses restrictions. L’activité Boissons explique que les producteurs devront signer des accords de dix ans avec l’INAO, date à laquelle les nouvelles variétés seront réévaluées. De plus, à plus grande échelle, l’INAO a apparemment imposé des restrictions sur des choses comme le nombre de nouvelles variétés et le pourcentage de ces variétés dans le cadre de la production globale. Pourtant, le fait que la France apporterait un ajustement à son système viticole axé sur la tradition spécifiquement pour tenir compte du changement climatique semblerait être un autre exemple majeur de la gravité de ce problème.